France
Ciel étoilé et savoir-faire au cœur de l'aventure spatiale
Une réserve de ciel étoilé est une région où des mesures ont été prises afin de minimiser la pollution lumineuse. Si on vous dit que la France abrite la plus grande Réserve Internationale de Ciel Étoilé (RICE) d’Europe continentale ? Un peu d’altitude mais pas trop, un ciel dégagé, pas de pollution lumineuse sont des critères essentiels pour observer au mieux les étoiles et profiter d’un spectacle naturel.
Qu’il s’agisse de programmes d’observation de la Terre pour mieux comprendre le changement climatique ou de grandes missions internationales d’exploration spatiale, la France est à la pointe de l’innovation et joue un rôle déterminant dans la construction du secteur spatial européen, qui est parmi les plus avancés au monde. Le programme Ariane, conduit avec l'Agence spatiale européenne, s'implante sur la base de Kourou à partir de 1977 et, le 24 décembre 1979, a lieu le premier lancement d'une fusée Ariane.
La politique spatiale française s’appuie sur le Centre national d’études spatiales (CNES), sur des laboratoires de recherche mondialement reconnus et sur un tissu industriel hautement spécialisé et compétitif.
Baïkonour, Russie
Une réminiscence de la Guerre Froide
Le cosmodrome russe de Baïkonour est une des plus grandes et des plus actives bases spatiales dans le monde. Il a joué et joue encore un rôle essentiel dans l’affirmation de la puissance russe dans un domaine qui prend aujourd’hui une place grandissante dans les rivalités entre puissances : la connaissance, la conquête et le contrôle de l’espace circumterrestre.
Le cosmodrome de Baïkonour est le plus connu de l'ex-empire soviétique. C'est depuis cette base de lancement que sont partis Sputnik, Gagarine ou encore les équipages de la station spatiale internationale. S'il est le plus connu, il est le seul que la Russie exploite en dehors de son territoire. Le cosmodrome est situé dans la République du Kazakhstan (pays de l'ex-URSS comme la Russie).
L'histoire du cosmodrome débute en 1954 lorsque les autorités soviétiques décident d'implanter un site de lancement à l'abri des regards pour tester ses missiles intercontinentaux. Il est implanté entre la station ferroviaire de Tyuratam et la Mer d'Aral. A son extrémité sud coule la rivière Syr-Daria. Baïkonour c'est 6 717 km2 de superficie regroupant 8 complexes de lancements en activité contenant en tout 16 pas de tir, 4 pas de tir pour les missiles intercontinentaux, 11 bâtiments d'assemblage et de préparation. Le plus connu est le Mik, hall d'intégration des lanceurs Soyuz. Les installations sont reliées entre elles par 470 km de voies ferrées, 1 281 km de routes.